La maltraitance des domestiques au LibanA LA UNE MONDE 

Afrique-Liban: Les africains qui travaillent dans ce pays, souffrent de torture et de sévices sexuelles.

Quand les africaines travaillant au Liban souffrent par leurs patrons.

Au Liban, les africaines sont maltraitées et torturées

Alice Hackman de l’AFP a produit un article sur les conditions de la maltraitance des noirs au Liban. Nous avons reçu plusieurs cris d’alarme des africains de l’ouest et de sud, qui subiraient des tortures et se font maltraiter.

Selon la journaliste de l’AFP, Sofia qui attendait devant le consulat d’Ethiopie à Hazmied, une banlieue de Beyrouth, serait une victime des femmes africaines qui travaillent dans des conditions inhumaines.

Il y a quelques mois, une ivoirienne avait trouvé une faille et nous avait interpellé de lui venir en aide afin d’élargir l’information de la souffrance des africains au Liban et partout dans les pays arabes qui n’ont aucune considération des noirs.

Dès qu’elles arrivent, on leur confisque leur passeport. Elles travaillent sans relâche et dorment dans des cuisines, souvent se font violenter par leurs patrons chez qui, elles travaillent. L’ivoirienne qui nous alertait, subissait des harcèlements sexuels car le fils de sa patronne qui avait 17 ans, abusait d’elle à chaque fois sans son consentement et elle n’avait pas le droit de se plaindre.

Celle qui rêvait de s’en sortir en allant travailler chez les arabes, ses rêves se sont tournés en dérision. A l’idée de saisir l’ambassade de Côte d’Ivoire au Liban, elle ne sait pas où elle est située car depuis qu’ils sont allés la chercher à l’aéroport, elle n’a jamais vu le ciel de Beyrouth. Elle ne peut pas communiquer avec sa patronne et ses enfants et n’avait aucune attache. C’est vraiment l’enfer.

Elle travaille depuis plus de deux ans sans salaire et sa seule distraction, c’est son regard à travers les fenêtres. Elle souffrirait.

Alors que ce matin, quand nous sommes tombés sur le compte rendu de notre consœur sur la maltraitance des éthiopiennes, le souvenir douloureux de l’ivoirienne dont, nous n’avons plus des nouvelles, nous est revenu.

Tous les africains qui travaillent au Liban n’en peuvent plus. Alors il faut que les chefs d’état africains prennent la mesure de ces tortures et souffrances de leurs compatriote et prennent des décisions allant dans le sens de leur venir en aide.

Sofia, l’éthiopienne, sa patronne lui doit plus six mois de salaire, son seul rêve c’est de retourner chez elle, mais elle n’a aucun document officiel sur elle pour qu’elle la mette dans un avion.

Dans cette histoire, même les forces sont complices de la souffrance de ces africains, puisqu’elles ne réceptionnent aucune plainte de ces africains, avec le coronavirus seraient plus exposés à plus de risques.

Nous osons espérer que les présidents africains, redoubleront d’efforts et permettent à leur ambassade de veiller à leurs compatriotes qui souffrent.

                                                        Joël ETTIEN

     Directeur de publication : businessactuality.com

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